En cours

Malgré les succès obtenus par l’ASPICG depuis son origine, elle doit rester vigilante car les nouveaux projets de la mairie pour la plage des chalets ne manquent pas. La préservation de son caractère familial, de sa tranquillité et de son aspect esthétique et environnemental unique en Europe demeure une priorité.

Les actions futures porteront notamment sur les projets et perspectives suivants :

Aménagement de l’avenue de la Clape

L’ASPICG poursuit la démarche engagée depuis de très nombreuses années en vue de l’aménagement de l’avenue de la Clape en matière de piste cyclable, signalisation, limitation et contrôle de la vitesse.

Elaboration d'un cahier des charges spécifique au site des chalets (mise à jour 9/9/19)

Le classement de la plage des chalets en ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager) n'a pas retenu l'intérêt de la commune de Gruissan. Le classement en AVAP (Aire de valorisation de l'architecture et du patrimoine) qui le remplace semble trop contraignant et trop coûteux à mettre en oeuvre du point de vue de la commune de Gruissan. Après débat en assemblée générale du 8 août 2015, l'ASPICG a proposé d'établir un cahier des charges spécifique au site des chalets qui intégrera la dimension architecturale et l'aspect environnemental de l'ensemble de la presqu'île. Monsieur Codorniou, Maire de Gruissan, s'est félicité de cette initiative et a souhaité que l'élaboration du nouveau cahier des charges se fasse en concertation dans le cadre de la modification du Plan Local d'Urbanisme (PLU). Quatre ans plus tard, force est de constater que la contribution de l'ASPICG a été réduite à la portion congrue puisque seules quelques rencontres avec les responsables de la mairie n'ont pas permis de faire valoir efficacement les propositions des chaletains.

Le PLU actuellement en vigueur a été approuvé par le conseil municipal en octobre 2018. L'ASPICG regrette que ce document ne permette pas à ce stade de régler de nombreux problèmes d’exercice d’activités incompatibles avec l’esprit des chalets.

 

Mis à jour le 9/9/19

L'Escale (mise à jour le 9/9/19)

Les procédures judiciares en cours depuis plusieurs années entre les différentes parties sont closes. La commune de Gruissan a obtenu gain de cause en appel en 2019 contre la SCI propriétaire du bâtiment de L'Escale. Comme annoncé par Monsieur le maire lors de son intervention devant l'assemblée générale de l'ASPICG le 10 août 2019, la commune réfléchit au devenir de ce bâtiment. Sous réserve de l'avis favorable de la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer) sur ce site classé en zone rouge dans le PPRL (Plan de protection des risques littoraux), la commune souhaiterait réhabiliter le bâtiment existant pour en faire un établissement commercial dédié à la restauration. Rappelons cependant que face à l'état de ruine actuel du bâtiment, une réhabilitation paraît illusoire. Une reconstruction complète est par ailleurs interdite dans le PPRL. L'avis favorable éventuel de la DDTM sera donc à analyser avec précision.

En cas d'avis défavorable de la DDTM, la commune envisagerait l'implantation d'un chalet de taille réduite évoquant le film "37°2 le matin" sans préciser l'usage qui en serait fait. Dans cette hypothèse, le maire a annoncé le 10 août devant les chaletains que la commune de Gruissan avait posé une option sur l'achat du manège figurant dans le film pour l'implanter à côté dudit chalet.

L’ASPICG mettra tout en œuvre pour éviter que ne soit implanté sur l’espace occupé actuellement par le bâtiment vétuste de l’Escale un nouvel établissement commercial ou toute autre installation qui entraîneraient des nuisances insoutenables pour les riverains. L’ASPICG milite pour que le bâtiment actuel soit démoli sans reconstruction pour libérer le paysage et accroître le parking.

L'ASPICG reste vigilante sur les évolutions de ce dossier.

Eclairage de la digue (mise à jour le 9/9/19)

L’éclairage d’origine de la digue n’est plus opérationnel depuis longtemps en raison d’actes de vandalisme et d’un manque d’entretien régulier. La municipalité a entrepris il y a quelques années une rénovation très partielle de cet éclairage en implantant des lampadaires à certaines entrées de la plage.

En 2019, des plots lumineux à énergie solaire ont été encastrés dans le sol de la digue à intervalles réguliers. Ces plots lumineux constituent un balisage discret mais peu efficace pour l'éclairage proprement dit.

L’ASPICG se tient à la disposition de la mairie pour réfléchir à un éclairage assurant la sécurité des promeneurs tout en évitant le plus possible toute pollution lumineuse.

 

Mise à jour 9/9/19

Bramofan (mise à jour le 9/9/19)

La zone de Bramofan est située entre l’avant-port et la rangée 11.

En mars 2016, l’Office de Tourisme de Gruissan et la SCI Marina 21 ont signé une convention d’occupation temporaire de 50 ans pour la réalisation d’un port à sec sur la zone de Bramofan. Ce projet prévoit d’occuper 4 ha de terrain incluant les installations de l’ancienne fumerie, afin d’y implanter un port à sec pour 200 voiliers et 150 bateaux à moteur ainsi que 100 anneaux avec club house, restaurant et locaux techniques adaptés à l’entretien et à la réparation pouvant aller jusqu’à une activité de construction de bateaux (chantiers navals).

L’ASPICG s’est immédiatement mobilisée contre ce projet incompatible avec le caractère touristique et familial de la plage des chalets. Cette mobilisation s’est concrétisée par une pétition à l'été 2016 ayant recueilli plus de 600 signatures et l’engagement d’une action en justice toujours en cours.

Parallèlement des riverains des rangées 10 et 11 ont engagé des actions en justice contre le projet. En première instance en date du 7 juin 2019, le tribunal administratif de Montpellier a annulé le permis d'aménager accordé par la commune de Gruissan à la SCI Marina 21. La commune a fait appel du jugement.

Il y a lieu de préciser que la SCI Marina 21 a cessé ses activités en février 2019. Ceci n'empêchera pas la commune de rechercher un autre promoteur. L'ASPICG reste donc mobilisée sur ce dossier avec pour objectif l'abandon du projet et la reconversion du site de Bramofan en une zone compatible avec le site de la plage des chalets.

Le texte du jugement du 7 juin 2019 est disponible ici.

(Mis à jour le 9/9/19)

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